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SÉNOGRAPHIE

SCENE NATIONALE - THEATRE DES LOUVRAIS (95), 2015

WORKSHOP

LA DANSE MACABRE

TABLEAU 1

TABLEAU 2

TABLEAU 3

TABLEAU 4

Le lointain devient de plus en plus lumineux, un paysage étrange se dessine par des éléments fragmentés. Les danseurs insouciants s’y introduisent et explorent par de légers mouvements cette forêt inquiétante.

Le caractère sinistre de cet univers ne semble pas les préoccuper ; au contraire, les interprètes investissent l’espace au maximum, et ne craignent rien.

Les masses verticales, comme des lianes qui les envahissent; les vivants n’y prêtent peu d’attention, frôlent et touchent involontairement le branchage. Des bruissements semblables à de légers claquements d’os retentissent.

Guidés par leurs curiosités, les danseurs interagissent avec les lianes, les premiers frôlements font frémir les masses d’osselets mais peu à peu les rencontres sont plus affirmées, plus volontaires, plus brutales. Le claquement des os créent un rythme plus affirmé, comme si l’annonce de la fin se faisait de plus en plus nette.

Le dispositif sonore vient se superposer et s’accorder à la musique de Camille Saint Saëns.

Les danseurs cherchent de plus en plus à renforcer les liens qu’ils établissent avec la mort jusqu’à arriver au point de non-retour.

Le dialogue entre osselets et vivant devient donc de plus en plus fort. Les danseurs attirent malgré eux, la mort qui envahit entièrement la scène. Comme dans une forêt dense et oppressante, le danseur cherche à s’échapper des filets de la mort mais il est déjà trop tard. Ils sont maintenant prisonniers, essaient de bouger mais leurs mouvements sont contraints et saccadés.

Le chaos prend place sur la scène et le claquement des osselets surplomb la musique de Camille Saint Saëns. Les rythmes créés par les lianes deviennent de plus en plus fort, les sons aigues créent une sensation de mal être.

Enfin, à la suite de la déchéance et la souffrance vécue par les danseurs, les osselets finissent par s’abattre sur les vivants dans un grand fracas et la mort vient alors les emporter.

Points techniques :

-Lumière : Cyclo en fond de scène

(-Projecteurs sur les côtés de la scène : légère luminosité)

-Sons des osselets amplifiés par un enregistrement des sons acoustiques du claquement des os.

-Bande sonore : montage  musique Camille Saint Saëns + bruit des osselets

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