Le ballet débute dans un lieu profane. L’absence de quelconque rapport aux divinités en fait un lieu universel et accessible à tous. Le sacré ne trouve seulement place durant les danses rituelles qui transforment l’espace en lieu sacralisé.

Le principal élément qui a fait défaut lors des nombreuses lectures de ce ballet était la lisibilité. En effet, la scène est parfois saturée ce qui a pour conséquence de nuire à l’entière appréciation du ballet.

Pour palier à ce manque de lisibilité nous voulons revenir à l’origine du sacre comme point d’attache de la vue du spectateur. En valorisant les groupes de danseurs en mouvement qui exécutent les rituels et en mettant en retrait les groupes de danseurs immobiles nous pourrons ainsi clarifier la scène.

La lumière sera la pierre angulaire de ce système. Un habile jeu de lumière permet de valoriser les danses sacrées et de minimiser les danses profanes. Les cérémonies seront mises en lumières et les danseurs statiques resteront dans la pénombre, visuellement en retrait.